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Portrait

Jean-Baptiste Delapierre - STU 2011 - chargé de l’attractivité et de la prospective économique à la direction « Attractivité économique et emploi » de la Ville de Paris

Publié le | Portraits danciens
Portrait réalisé par Noémie CONDOMINES - M2 STU

In Situ est parti en décembre à la rencontre de Jean-Baptiste DELAPIERRE, diplômé de STU en 2011, chargé de l’attractivité et de la prospective économique à la direction « Attractivité économique et emploi » de la Ville de Paris.

Larrivée à Sciences Po et les années de masters

Avant d’intégrer le master STU, Jean-Baptiste a effectué deux ans de prépa littéraire avec spécialité histoire-géographie au prestigieux lycée Chaptal. A son entrée en STU, Jean-Baptiste cherche à approfondir ses connaissances dans le développement économique.

En première année de master, il fait un stage en tant que consultant dans la mission d’études du Parc d’activité de Courtabœuf. Il s’agissait de penser l’insertion du projet dans le Grand Paris et de ranimer une ZAC que l’on qualifiait d’« invivable ». Une expérience qui lui apporte beaucoup de technicité, élément qu’il juge indispensable :

« Quand tu bosses dans le développement économique, on attend des compétences techniques. J’ai donc misé au maximum sur des ateliers pratiques et le cours de macro-économie offerts par le master ».

Pour son stage de fin d’études, Jean-Baptiste choisit de rejoindre la Mairie de Paris au Bureau de l’Innovation et de l’Emploi (BIE), en explorant cette fois-ci le thème de l’expérimentation en milieu urbain, alors en plein foisonnement dans Paris. Le principe : la ville met à disposition des entreprises un espace public, donnant à l’entreprise un terrain d’innovation et une visibilité accrue.

Du stage au mémoire en philosophie appliquée

Alors que les autres M2 s’engagent sur la voie professionnelle, Jean-Baptiste retourne sur les bancs de la fac et commence un master de philosophie appliquée à l’évaluation des politiques publiques à Paris-Sorbonne, sous la direction d’Alain Renault. Il y réalise un mémoire sur la limite de la citoyenneté des personnes sans-abri. Une autre manière d’aborder le développement économique selon Jean-Baptiste :

« Je ne m’éloignais pas tellement de mon sujet de départ puisque j’ai étudié le lien entre pauvreté et développement ».

Plus qu’un goût pour le domaine, Jean-Baptiste justifie son choix par le besoin d’avoir une véritable réflexion sur les politiques publiques :

« J’avais envie de comprendre le ‘pourquoi’ des politiques publiques après m’être concentré sur le ’comment’ pendant mes années d’études. On est aussi dans une période où la philosophie reprend ses lettres de noblesse. Ça montre qu’on sait penser un minimum et qu’on a des qualités de rédaction. C’est un bon complément à ma formation initiale, même si la formation continue reste mieux valorisée à l’international qu’en France ».

Quelques mots pour les étudiant.es et diplomé·es des masters dAffaires Urbaines ?

Conseillerait-il de suivre la même voie ?

« Tout dépend des secteurs.  Aujourd’hui, tout le monde a un master. Une formation complémentaire permet donc de se démarquer. Toutefois il faut aussi que cela ait un sens dans le parcours. »

Jean-Baptiste occupe son poste à la Ville de Paris depuis près de deux ans. Ses missions consistent principalement en la réalisation d’analyses économiques, prospectives en attractivité économique et stratégique, veilles, benchmarks qu’il faut rendre « digérables » auprès des élus. Enfin, Jean-Baptiste intervient de manière ponctuelle auprès de Paris & Co (Agence de développement économique et innovation de la ville de Paris) pour des fonctions de représentation.

Le conseil principal de Jean-Baptiste pour les étudiants de l’Ecole urbaine est le suivant : s’armer de compétences techniques, notamment en cartographie et sur Excel : une façon de se démarquer dans un petit monde, qui devient de plus en plus concurrentiel.


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